Mas Combarèla
Mas Combarela se situe dans l’Hérault, à 30 min de Montpellier. Le vignoble s’étend sur 11 hectares en appellation Terrasses du Larzac. Il couvre différents terroirs avec chacun ses particularités : Les Combres, Combarels, Cabanis. Les sols sont composés d’argilo-calcaire, des ruffes et de galets. C’est ici, que Olivier Faucon vinifie depuis 2016 des grands vins du Languedoc. Il n’était pas prédestiné à devenir vigneron. Sa femme et lui ont d’abord eu de belles carrières dans le marketing et la communication, et ont travaillé dans les plus grandes villes d’Europe et d’Asie. Vers la quarantaine, ils ont eu envie d’un retour à la terre, aux origines. C’est en lisant la fameuse BD « Les ignorants » (Etienne Davodeau) qu’Olivier a une révélation : il veut faire du vin.
Les néo-vignerons se lancent donc dans une reconversion professionnelle. Olivier reprend ses études et passe un BTS viticulture oenologique à Beaune. Puis il se forme sur le terrain en Bourgogne (Domaine A-F Gros), en Languedoc, au Mas cal Demoura aux côtés de Vincent Goumard.
Sa démarche est éco-responsable et il mène son domaine dans le respect de l’environnement. La certification bio est officielle en 2019. A la vigne, pas d’utilisation de pesticide ou de chimie de synthèse. Les vendanges sont manuelles et suivies d’un tri drastique, dans une logique de petits rendements (25hl/ha). A la vinification, les intrants sont réduits au minimum.
A la dégustation, les vins sont fins, élégants, délicats.
Ce jeune domaine est déjà reconnu par la critique et les guides professionnels qui lui ont décerné de bonnes notes et de belles récompenses. Un talent qui émerge à découvrir sans attendre…
Guide Bettane + Desseauve 2021 : 3*/5 (haute qualité).
Olivier Faucon ne cesse de nous étonner en 3 millésimes. Des rouges magnifiques, d’une rare concentration sans qu’aucun tannin ne dépasse, des finales salines. C’est la finesse du grain qui impressionne ici et la perception aérienne des matières. S’approcher des grands en si peu de temps ne passe pas inaperçu. Une troisième étoile en trois millésimes n’est pas fréquente mais justifiée ici.