Carina Lipp


Carina Lipp a repris le domaine viticole de ses parents en 2013. Adolescente, elle n’aurait jamais pensé devenir elle-même vigneronne. « Bien sûr, on a ça en soi quand il s’agit de vinifier. Ou on tremble aussi quand il y a de l’orage ou de la grêle. Mais à l’époque, il était aussi important pour moi de partir d’ici. Pour des années d’apprentissage et d’errance. Comme Heidi ! » En 2003, Carina est revenue pour aider à la maison. « J’avais peut-être besoin de ce regard extérieur pour reconnaître la beauté ici », dit-elle. 2005 a été le premier millésime qu’elle a ensuite vinifié elle-même. Mais qu’est-ce qui distingue les vins de Carina des autres vins de la Bündner Herrschaft ? C’est probablement l’amour du détail. Cela se traduit par exemple par le fait que Carina écrit encore les étiquettes à la main. « J’aime beaucoup écrire à la main. Et faire du vin est un métier. Et l’écriture fait justement référence à cet artisanat ». Sur le pinot classique, on peut toujours lire Wurzeln – Heimat – Glück. « Si nous savons où sont nos racines, nous savons où est notre patrie. Faire du vin est un métier. Et l’écriture fait justement référence à cet artisanat ». Sur le pinot classique, on peut toujours lire racines – patrie – bonheur. « Si nous savons où sont nos racines, nous savons où est notre patrie. Et c’est un grand bonheur », explique Lipp à propos de ces trois mots. Sur la Sélection, on peut lire temps – joie de vivre – amour. « Ces mots m’ont tout simplement plu. Je me suis dit que je les changerais un jour si je trouvais quelque chose de mieux. Mais avec le temps, je me suis rendu compte que ce sont en fait les trois valeurs les plus importantes dans la vie ».

Les étiquettes de ces « best-sellers » sont d’abord écrites à la main, puis multipliées numériquement. Pour l’Intuiva, un vin tout en profondeur issu de vignes de 50 ans, chaque bouteille est écrite à la main.  Ainsi, chaque bouteille est une pièce unique.